SANA G. Ismaël
SANA G. Ismaël
Je ne me connais pas encore assez. Alors dites moi ! Comment me décririez vous ?

Entre respect des aînés, désir de changement et révolution.

Entre respect des aînés, désir de changement et révolution.

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Ah mon petit, toi tu sors d’où avec cette idée bizarre ? C’est toujours comme cela que les choses ont été faites depuis la nuit des temps et du jour au lendemain, tu veux tout chambouler ?

Combien de conversations se sont terminées ainsi ? Combien d’entre vous ont déjà entendu cette phrase de la bouche d’un soi-disant aîné ?

L’on doit alors continuer par faire une chose qui n’a pas vraiment de sens réel aujourd’hui, tout en se cantonnant à des croyances/connaissances limitantes et limitées? S’il y a bien une chose qui n’a pas changer depuis la nuit des temps, c’est que l’être humain est conçu pour évoluer, afin d’atteindre une meilleure version de lui-même en harmonie avec son environnement.

Nous ne devrions donc pas laisser des pratiques qui nous retardent perdurer. Une chose est de se baser sur des expériences passées en vue de construire le présent, et un avenir meilleur ; une autre est de s’en tenir à des pratiques vétustes et inadéquates sous prétexte qu’à l’époque nos ancêtres ont procédé ou agis de cette façon, ou d’une certaine manière et s’en sont malgré tout bien sorti.

Il est fort regrettable de voir que dans la communauté noire (mais pas seulement), tous les aînés soient sanctifiés au point de valider tout ce qui sort de leur bouche sans se permettre aucune forme d’analyse et de réflexion. Nous possédons certes des personnes valeureuses et dignes de confiance qui sont capables d’aider les jeunes à s’épanouir réellement sans pour autant mettre en cage leur objectivité, leur productivité et leur capacité d’analyse et c’est à ceux-là qu’on doit conférer le titre de sage ou de personne ressource.

Cependant, il existe de vrais poisons. Ce sont ces personnes, fermées d’esprit, têtues, butées et frustrées par leur vieillesse semée d’inactivité, et l’insolence de la jeunesse. Vu qu’ils possèdent milles et une regret par rapport à ce qu’ils n’ont pu réaliser, quand c’était encore possible, ils encouragent les jeunes à suivre ce même chemin au lieu de les en dissuader. Tout ceci pour endiguer le sentiment général d’échec qui est les leurs par rapport à leur existence.

Ces aînés là sont à fuir. Combien de jeunes ont pris du retard dans les études académiques à cause du manque de soutien de leur famille. Combien ont été rejetés par la famille parce qu’ils ont choisi de suivre leur voie plutôt que de réaliser les rêves de leurs aînés ? Combien de jeunes, sont taxés de : impoli, insolent, irrespectueux, parce qu’ils ont osé une fois donné leur avis sur une question, un avis différent de celui de leurs aînés. Les exemples sont foison :

  1. Se faire rabaisser au niveau de moins que rien juste pour avoir «oser» envoyer un message ou une invitation à un aîné sur une plateforme de chat ou un réseau social.
  2. Ne pas donner la parole aux plus jeunes lors des réunions familiales.

Il faut proscrire certaines façons de penser pour évoluer et faire avancer nos sociétés. Vous trouverez peut-être quelques-uns de mes exemples tirés par les cheveux mais nous en sommes encore là aujourd’hui ; et oui, c’est désolant mais nous en sommes toujours là !

Apprendre a faire le tri, entre les bons et les mauvais conseils Apprendre a faire le tri, entre les bons et les mauvais conseils.

Cherchons donc à reconnaître nos véritables sages & aînés, c’est-à-dire ceux qui ont une vraie vision du monde tel qu’il est maintenant avec ces bons et mauvais côtés, ceux qui possèdent la clairvoyance et le recul nécessaire pour orienter la jeunesse.

On dit souvent que c’est au bout de l’ancienne corde qu’on fixe la nouvelle. Mais dites-moi, comment on fait si l’ancienne corde est totalement pourrie ?


Terminons par une anecdote :

Dans une famille, une mère explique à sa fille qu’on doit toujours couper le rôti avant de le mettre au four. La fille demande alors : “Pourquoi ?”. La mère répond : “Parce-que c’est comme ça qu’on l’a toujours fait.”. La gamine va voir sa grand-mère et lui pose la même question. La grand-mère répond : “On a toujours fait comme ça.”

Par chance, l’arrière grand-mère de la fille est encore vivante. La fille demande à son arrière grand-mère pourquoi on coupe le rôti en deux avant de le cuire. L’arrière grand-mère éclate de rire et réponds : “Mais enfin, ma puce, on faisait ça de mon temps parce-que notre four était trop petit.



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